a visite de l'intérieur de la Basilique permet de découvrir l'immensité de l'espace intérieur jusqu'à l'abside majeure.

Une forte impression d'harmonie et de sérénité se dégage de l'équilibre des volumes architecturaux. Le vestibule montre dans ses murs latéraux les vestiges de grands arcs cantonnés de colonnes et de chapiteaux. Ils faisaient communiquer les salles basses des tours avec l'espace du porche. Le grand espace central a été recoupé au XVII° s. par le soubassement de la tribune qui porte l'orgue reconstruit en 1888 par Cavaillé-Coll.
La nef principale, qui s'éléve à plus de 21 m., est voûtée en berceau et partagée en onze travées par des arcs doubleaux. Ceux des trois travées orientales présentent un double rouleau clavé de pierres et de briques.






Le vaisseau axial est directement contrebuté par la voûte en demi-berceau des tribunes établies sur les collatéraux majeurs, eux-mêmes couverts de voûtes d'arêtes portées à prés de 9,50 m. Avec les collatéraux extérieurs plus bas, surmontés d'un demi-berceau supplémentaire dissimulé sous le comble, cet ensemble assure la stabilité d'un corps de bâtiment large de 32 m.

 

Le chœur a reçu, au XVIII° s., un décor baroque. En arrière de l'autel, un retable, réalisé en 1720 par Marc Arcis, présente la scéne du martyre du saint toulousain. Le grand baldaquin qui s'éléve au-dessus de la châsse de saint Saturnin remplaça au milieu du XVIII° s. une construction gothique dont nous retrouverons le soubassement dans la crypte supérieure.

Le maitre-autel se trouvait dans le chœur au XI° s. vraisemblablement dans le rond-point, au-dessus de la crypte abritant le tombeau de saint Saturnin. Depuis 1952 à la croisée du transept, il est élevé sur un podium qui rompt, plus que les belles grilles en fer forgé du XV° s. et autant que les quatre énormes piles de la fin du XIII° s., la continuité du grand vaisseau transversal.
De dimensions exceptionnelles ( 2,23 m X 1,34 m ), cette table d'autel se rattache à une série produite dans la province ecclésiastique de Narbonne entre le IX° s. et XI° s.
Le pape Urbain II consacra cette table d'autel, ainsi que l'église encore inachevée, le 24 mai 1096.



Les stalles des chanoines réalisées en 1670 subsistent dans les trois travées précédant la croisée du transept. Au XVII° s. , elles occupaient deux travées de plus vers l'ouest, mais elles furent démontées et dispersées en 1808, lorsque l'on démolit le jubé qui fermait l'enceinte du dernier chœur des chanoines.


la croisée du transept ,les piliers qui soutiennent la coupole ont été renforcés au XIII° s., lorsque l'on décida la surélévation du clocher, produisant une facheuse impression d'étranglement.

La majorité des 260 chapiteaux romans n'ont été sculptés qu'entre la fin du XIII° s. et le XVI° s.
Le décor de la plupart de ces chapiteaux consiste en un double rang de feuilles à plusieurs lobes, fendues le long de la nervure centrale et abritant dans le creux ainsi formé une nouvelle feuille indépendante.

Chapiteaux de la tribune méridionale du bras sud du transept :

le Christ en majesté                                      Lions affrontés

Voir d'autres chapiteaux

De chaque côté du chœur on remarque deux statues de Saint Exupère
et de Saint Sylve

 

Dans l'adsidiole septentrionale du croisillon nord du transept est présenté un grand Crucifix roman , en bois recouvert de plaques de cuivre travaillées dans lesquelles étaient autrefois serties des pierres précieuses.

 

A gauche du portail occidental, faisant pendant avec la sacristie, la Chapelle Saint Pierre :

 

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